gironde agriculture bio

AGROBIO GIRONDE

QUI SOMMES-NOUS ?

Agrobio Gironde : Une association de développement de l’agriculture biologique

Notre association regroupe, depuis plus de 20 ans, des agrobiologistes de Gironde. Son objet principal est de développer et pérenniser l’agriculture biologique sur le département.

Membre de la fédération régionale Bio d’Aquitaine, nous faisons partie du réseau FNAB. La Fédération Nationale d’Agriculture Biologique est l’instance la plus représentative des producteurs bio en France.

Nos statuts

Association de loi 1901, de dénomination statutaire « CIVAM des agrobiologistes de la Gironde ». CIVAM signifie Centres d’initiatives pour valoriser l’agriculture et le milieu rural.

Les adhérents sont des agriculteurs dont l’activité fait l’objet d’une certification AB ou en route vers ce mode de production. Ils sont au nombre de 200 (fin 2012). Un conseil d’administration de 15 membres et une équipe de 4 salariés mettent en œuvre les orientations de l’assemblée générale et accompagnent le développement de l’agriculture biologique.

Notre équipe

Secrétariat : R’Kia Nanaï
Coordinatrice : Marion Stannard, Ingénieur ISA Lille
Viticulture : Albane Bervas, Ingénieur HES Changins
Autres productions : Nicolas Bonnet, Licence pro en AB

de gauche à droite : Nicolas, Albane, R’Kia, Marion

Nos missions

Téléchargez la plaquette de présentation d’Agrobio Gironde

Les partenaires

Agrobio Gironde reçoit le soutien financier du Conseil Général de la Gironde, de la Région Aquitaine, de l’Agence de l’eau et de l’Europe (FEADER).

Nous sommes membres de Bio d’Aquitaine (fédération régionale des associations départementales) et ainsi nous travaillons en réseau avec les autres GAB (groupements d’agriculteurs biologiques) au sein de la Fédération Nationale d’Agriculture Biologique (FNAB).

Les adhérents

200 agriculteurs sous certification AB ou en route vers la conversion, toutes productions agricoles confondues.

PRÉSENTATION DE L’AGRICULTURE BIOLOGIQUE

Plus qu’un logo ou un cahier des charges, l’agriculture biologique est un mode de production agricole performant, d’une grande cohérence, respectueux des hommes et de l’environnement.

La charte éthique de l’AB

Source : FNAB

En 1972, IFOAM publie la charte éthique de l’agriculture biologique. Elle définit les objectifs écologiques, sociaux et humanistes et économiques de la Bio.

Télécharger la Charte IFOAM

L’éthique de l’agriculture biologique se situe autour de trois objectifs principaux, cherchant à définir les normes d’une agriculture productive, durable, respectueuse de la biosphère, donc une agriculture pour les hommes de demain, généralisable à l’ensemble de notre planète :
• objectifs écologiques
• objectifs sociaux et humanistes
• objectifs économiques

Ces différents points servent de base à l’élaboration des cahiers des charges, sachant que :

Par ailleurs, ces points d’éthique sont à considérer comme évolutifs dans le temps, la ligne à suivre étant toujours pour l’équilibre de la terre et pour la santé de l’homme.

Objectifs écologiques
1 – Tendre vers une agriculture globale (productions végétales et animales – gestion du paysage) permettant un bilan équilibré des éléments exportés et des éléments importés, en évitant le gaspillage grâce à un bon recyclage des résidus végétaux et des déjections animales. Respecter la spécificité des terroirs, des régions, en favorisant l’expression des potentialités naturelles et humaines.

2 – Préserver, renouveler et accroître l’humus pour lutter contre la destruction des sols, leur érosion et leur lessivage par la diversité des cultures, des élevages et la plantation de haies pour les générations futures.

3 – Favoriser une agriculture qui produise plus d’énergie qu’elle n’en consomme, et lui redonner son rôle de captatrice d’énergie solaire, en évitant ainsi le gaspillage des énergies fossiles non renouvelables.

4 – Développer une agriculture qui ne pollue pas la biosphère, directement ou indirectement.

5 – Utiliser les variétés végétales ou les races animales les plus adaptées au complexe « climat – sol – saisons ».

6 – Dans les productions animales, il sera nécessaire de prendre en compte non seulement les besoins physiologiques, mais aussi les contraintes éthologiques.

7 – En règle générale, la prévention sera la règle prioritaire, la maladie n’étant considérée que comme le signal d’une situation de déséquilibre : l’objectif étant avant tout de comprendre ces signes, mieux vaux en éviter l’apparition. Utiliser exclusivement les ressources biologiques (fonctionnement des êtres vivants) et écologiques (interactions des êtres vivants avec leur milieu) pour résoudre les problèmes de parasitisme.

8 – Respecter la complexité des équilibres naturels sans rationalisation excessive, notamment chaînes trophiques, circulation de la matière dans les écosystèmes, grands cycles biogéochimiques.

9 – Fournir à l’homme et à l’animal des produits et des aliments sains, de composition nutritionnelle équilibrée et sans résidus toxiques ou malsains dus aux conditions de culture ou d’élevage, de cueillette et de transformation.

10 – Intégrer harmonieusement les sites de production dans l’environnement, par exemple, par la sauvegarde de zones sauvages nécessaire à l’équilibre des écosystèmes.

11 – Préserver et reconstituer des paysages harmonieux et adaptés à la diversité des situations géographiques et climatiques des cultures et des élevages.

12 – Etre ouvert et encourager les nouvelles démarches évolutives, développer recherche et expérimentation.

13 – Favoriser une démarche écologique à tous les échelons de la filière : mode de transformation qui économise l’énergie, emballage biodégradable et non gaspilleur d’énergie à la fabrication, à l’utilisation et à la distribution, distribution limitant les transports.

Objectifs sociaux et humanistes
1 – Solidarité à tous les membres de la filière dans toutes les régions françaises et européennes.

2 – Solidarité internationale de l’agrobiologie par la pratique d’une agriculture qui ne participe pas au pillage des pays pauvres.

3 – Rapprocher le producteur du consommateur par l’information sur les conditions de production et de transformation et par la transparence dans les garanties.

4 – En règle générale, respect de l’équité entre tous les acteurs du marché (producteurs, transformateurs, distributeurs, fournisseurs, consommateurs).

5 – La compétition doit céder le pas à la coopération.

6 – L’agriculture biologique ne doit pas avoir pour seul objectif la rentabilité des structures de la filière, elle doit être un moyen de lutter contre la désertification des campagnes en permettant un maintien des paysans à la terre et en créant des emplois.

7 – Favoriser des recherches au niveau juridique, fiscal et associatif pour alléger les charges des paysans (coût du foncier, charges sociales, intérêts des emprunts, etc).

Objectifs économiques
1 – Encourager les entreprises à échelle humaine, capable de dégager des revenus décents pour les agents économiques.

2 – Organiser le marché et pratiquer à tous les échelons de la filière des prix équitables et résultant d’une concertation.

3 – Développer la filière par l’accueil de nouveaux acteurs, et/ou par des conversions progressives et réalistes.

4 – Favoriser le partenariat local, régional, national et international.

5 – Privilégier la distribution de proximité.

Qu’est-ce que l’agriculture biologique ?

La Fédération Nationale d’Agriculture Biologique rassemble la majorité des producteurs bio de France et, ainsi, se fait la « voix des professionnels de la production biologique ».

D’après la FNAB, l’agriculture biologique est un mode de production qui a pour objectif de rapprocher au maximum des conditions naturelles de vie des animaux et des plantes. Ce principe de base se décline sur les objectifs et les méthodes suivants.

Objectifs écologiques : Le respect des écosystèmes naturels
C’est la règle essentielle de l’agriculture biologique, elle conduit au refus du recours aux produits chimiques de synthèse et vise à :

• préserver les équilibres naturels du sol et des plantes

• favoriser le recyclage

• rechercher l’équilibre en matières organiques

• choisir les espèces animales et végétales adaptées aux conditions naturelles

• respecter au mieux les paysages ainsi que les zones sauvages

• préserver la biodiversité.

Objectifs sociaux
• La recherche de nouveaux équilibres

• Respecter la santé humaine et animale

• Privilégier les rapports de coopération plutôt que de compétition

• Respecter l’équité entre les différents acteurs des filières

• Permettre aux producteurs de vivre de leur travail et de leurs terres

• Proposer des aliments sains et équilibrés

• Établir des liens directs avec les consommateurs

• Favoriser l’emploi dans le secteur agricole

Objectifs économiques : La recherche d’un développement économique cohérent.
La limitation des intrants chimiques de synthèse s’accompagne d’un besoin de main d’œuvre supplémentaire et participe à un équilibre économique satisfaisant des exploitations.

Les acteurs de la filière agrobiologique cherchent à entretenir un lien privilégié avec les consommateurs : la pratique de la vente directe permet aux deux extrémités de la filière agroalimentaire de se rencontrer et échanger sur les liens qui les unissent.

Adaptée à tous les types de contextes naturels, l’agriculture biologique peut aussi prendre place dans des espaces ruraux devenus insuffisamment concurrentiels pour l’agriculture conventionnelle ; en ce sens, l’agrobiologie contribue à une occupation équilibrée des territoires et au renforcement d’une activité socio-économique dans les zones rurales.

La filière agrobiologique est l’un des rares secteurs agroalimentaires connaissant une phase de croissance remarquable, considérée par les experts comme durable.

Historique

Les pionniers
1924 : dans son « Cours aux agriculteurs », Rudolph Steiner (Autriche) remet en cause les méthodes chimiques de l’agriculture moderne, naissance du courant biodynamiste.

1930 : le Dr Hans Muller et le médecin Hans Peter Rusch (Suisse) écrivent sur la fécondité du sol et l’autonomie des producteurs, ce courant évoluera pour donner naissance à Bioland en Allemagne.

1940 : l’anglais Albert Howard théorise la fertilité des sols par opposition à la méthode NPK, son système est à l’origine de la Soil Association.

1959 : élaboration de la méthode Lemaire-Boucher, basée sur l’utilisation d’une algue, le Lithothamne. La profession s’organise

La profession s’organise
1949 : fondation de la Soil Association

1952 : fondation de l’AFRAN (Association Française pour la Recherche d’une Alimentation Normale) : introduction de la biodynamie en Alsace.

1958 : création du GABO (Groupement des Agriculteurs Biologiques de l’Ouest), premier groupement de producteurs Bio.

1962 : création de l’AFAB (Association Française d’Agriculture Biologique) qui va éclater deux ans plus tard en deux courants, Nature & Progrès et Lemaire-Boucher.

1972 : rédaction des premiers cahiers des charges en France (sous l’égide de Nature & Progrès).

1972 : création d’IFOAM (mouvement international de la bio), dont le secrétariat est assuré jusqu’en 1976 par Nature & Progrès.

1976 : 1ère édition du salon Marjolaine.

1978 : création de la FNAB, présidée par Rémi Combes, avec pour objectif de fédérer l’ensemble de la production sans distinction de courant ou de mention (à l’époque 16 marques privées structurent la Bio).

1978 : création de l’ACAB (Association des Conseillers indépendants en Agriculture Biologique) qui deviendra ECOCERT.

1986 : création de Biocoop.

1991 : création d’ECOCERT par évolution de l’ACAB. Objectif : répondre à la norme EN 4501. Les étapes de la reconnaissance 1970 : la Bio est présente pour la première fois au Salon de l’Agriculture.

Les étapes de la reconnaissance
1980 : la Loi d’Orientation Agricole reconnaît la Bio sans la citer : « les cahiers des charges définissant les conditions de production de l’agriculture n’utilisant pas de produits chimiques de synthèse peuvent être homologués par arrêté du Ministère de l’Agriculture ».

1980 : création du CINAB (Comité Interprofessionnel National de l’Agriculture Biologique), présidé par Philippe Desbrosses, première tentative interprofessionnelle.

1982 : création de l’ITAB, avec pour membres fondateurs : l’ACAB, le CINAB, Nature et progrès, la FNAB, la FESA, le Syndicat des titulaires de la mention Nature et Progrès, l’Oeil ouvert, l’ANOG (Association d’Arboriculture Organique) et l’URAPAHA (Union pour la Recherche et l’Application des Pratiques Agrobiologiques et Homéopathiques en Agriculture). La reconnaissance par l’ANDA (Association Nationale de Développement Agricole, organisme chargé de financer le développement agricole) est recherchée d’emblée.

1983 : réunion constitutive de la Commission nationale d’homologation des cahiers des charges, qui deviendra la CNAB puis la Section Bio de la CNLC.

1985 : création du logo AB.

1991 : parution au JOCE du règlement 2092/91 qui rentrera en vigueur en 1993, et fixe les règles de productions végétales biologiques.

1992 : création du CIABB (Coordination interprofessionnelle de l’agriculture biologique et bio dynamique, qui se nommera très vite « Interprofession Bio). Elle fonctionne jusqu’en 1996 mais explose rapidement même si elle n’a jamais été officiellement dissoute.

1993 : premières aides à la conversion (MAE, remplacées en 2000 par le CTE national CAB).

1997 : annonce par Louis Le Pensec du Plan Pluriannuel de Développement de l’Agriculture Biologique.

1998 : premières intervention des Offices sur la Bio.

1999 : parution au JOCE du REPAB, extension des règles communautaires aux productions animales.

1999 : création du logo européen.

2000 : parution au JORF du CC REPAB F, traduction française du règlement européen, avec des spécificités autorisées par la subsidiarité.

2000 : création des Eleveurs Bio de France (EBF).

2000 : signature d’une convention pluriannuelle d’objectifs entre le Ministère de l’environnement et la FNAB

2001 : création de l’Agence Bio, Groupement d’intérêt public, dont les membres fondateurs sont : les Ministères de l’agriculture et de l’environnement, la FNAB et le SETRABIO-Bioconvergence, l’APCA. Benoît Canis, vice-Président de la FNAB, en a assuré la première présidence.

2002 : signature d’une convention pluriannuelle d’objectifs entre le Ministère de l’agriculture et la FNAB

2002 : arrêt en France du dispositif d’aide à la conversion après le changement de majorité parlementaire.

2004 : annonce par Hervé Gaymard de “mesures en faveur du développement de l’agriculture biologique”.

2004 : reprise en France du dispositif d’aide à la conversion.

Les techniques

L’agriculture biologique n’est pas l’agriculture d’autrefois mais au contraire une agriculture à part entière, aux techniques souvent très élaborées.

Nourrir le sol

Le sol est habité par des micro-organismes (bactéries, microbes) et par de nombreuses espèces de petits végétaux et animaux (insectes, acariens, vers de terre) qui grignotent et transforment les restes de plantes et d’animaux. Pour les agriculteurs bio, ces micro-organismes sont de bons travailleurs qui nourrissent la terre et qu’ils n’ont pas intérêt à détruire en utilisant des pesticides ! L’agriculteur bio apporte en plus des déchets animaux et végétaux sous forme de compost. Il peut aussi cultiver des engrais verts. Pas besoin alors de produits chimiques !

Compost :

Mélange de matières organiques décomposées par les vers de terre, micro-organismes et autres êtres vivant présents dans le sol, il nourrit la terre. Le fumier est un très bon matériau pour le compost dans les fermes. Les déchets de la cuisine, les feuilles mortes, les tontes de gazon, les mauvaises herbes non montées en graines constituent de bons matériaux pour le jardin potager. Le compost est mûr au bout de 8 à 10 mois. Il est utilisé à l’automne et au printemps.

Engrais verts :

Plantes à croissance rapide destinées à être enfouies pour enrichir le sol. Ils sont semés à l’automne, au début du printemps ou à la fin de l’été. On a le choix entre plusieurs variétés : moutarde, phacélie, sarrasin, vesce, seigle…

Faire une rotation des cultures

Les plantes ont des besoins différents : elles ne puisent pas dans le sol les mêmes éléments, à la même profondeur. La rotation des cultures consiste à alterner les cultures sur une même parcelle de terre afin de préserver l’équilibre des réserves du sol. Elle permet aussi de casser le cycle de développement des adventices, maladies et ravageurs par l’alternance de cultures qui ne sont pas sensibles aux mêmes insectes, virus… Un exemple de rotation sur un ensemble de parcelles : 4 ans de prairie, 1 an de maïs, 1 an de céréales puis de nouveau 4 ans de prairie, … En agriculture biologique la base de la rotation est la prairie.

Favoriser la biodiversité

Les plantes cultivées en agriculture biologique doivent être adaptées au sol et au climat de la région. Les fermes bio privilégient la polyculture. L’entretien des haies et des talus est indispensable pour protéger les cultures du vent, éviter l’érosion des sols, retenir l’eau, favoriser la présence d’oiseaux et d’insectes.

Soigner naturellement les plantes

Il faut que la plante soit en bonne santé pour faire face aux maladies, ravageurs et mauvaises herbes. Des cultures vigoureuses (plantes adaptées et rotation des cultures), recevant une nourriture équilibrée dans un sol correctement travaillé (pas de labours profonds, travail en sol ressuyé pour ne pas tasser la terre, aérer le sol avec des sous-solages) sont peu sensibles aux problèmes de ravageurs et de maladies. Une grande partie du travail de l’agriculteur bio est un travail de prévention. Il dispose en dernier recours d’insecticides végétaux ou de purins à base de plantes.

Désherber sans désherbants

La rotation des cultures est un moyen préventif qui limite le développement des mauvaises herbes. Pour intervenir sur leurs cultures, les agriculteurs bio utilisent les outils de désherbage mécanique qui permettent : d’éliminer les mauvaises herbes de décrouter le sol d’aérer le sol et donc d’améliorer la vie du sol de limiter l’évaporation de l’eau du sol On a le choix entre plusieurs outils de désherbage mécanique : la bineuse, la herse-étrille, la houe rotative. Il existe aussi des outils de désherbage thermique : les brûleurs. Le désherbage manuel reste une technique très efficace. Pour des petites surfaces de culture, comme le jardin potager, le paillage est très adapté. Dans tous les cas : il faut intervenir souvent, quand les plantes sont jeunes, par beau temps pour que les mauvaises herbes sèchent au soleil ne jamais laisser les mauvaises herbes monter en graine

Etre autonome pour l’alimentation des animaux

Les animaux doivent être une grande partie de l’année dehors et leur alimentation, à base d’herbe pour les ruminants, doit être en grande partie produite sur la ferme. Ils peuvent manger des céréales (blé, triticale) et des légumineuses (féverole, pois). La paille des céréales sert de litière pour les animaux et retourne à la terre comme engrais sous forme de compost. Les aliments achetés à l’extérieur de la ferme doivent obligatoirement être bio.

Soigner naturellement les animaux

La santé des animaux dépend beaucoup de leurs conditions de vie. Le travail de l’éleveur bio est là aussi préventif pour prévenir les risques sanitaires : nombre d’animaux limité, surfaces de terre suffisantes, bâtiments adaptés. Les agriculteurs se forment à l’homéopathie et à la phytothérapie pour prévenir et guérir les maladies.

Les chiffres

L’Agence BIO est un groupement d’intérêt public en charge du développement et de la promotion de l’agriculture biologique. Elle publie les chiffres officiels de l’AB en France

L’agriculture biologique française en 2008

Fin 2008, 13 298 exploitations agricoles étaient engagées dans la production biologique sur 583 799 ha, soit 2,12% de la surface agricole utilisée (SAU) nationale. La hausse annuelle du nombre d’exploitations est de 11% et celle des surfaces de 4,8%. Après une période de très faible hausse, l’année 2008 fut celle d’un nouveau décollage. Au cours du premier semestre 2009 cette tendance s’est consolidée avec près de 1350 nouveau producteurs engagés.
Les productions sont diversifiées.

Les préparateurs, distributeurs et importateurs de produits bio

7398 entreprises de préparation et de distribution de produits biologiques étaient certifiées en France en 2008, soit une augmentation de 12% par rapport à 2007.

Le marché des produits biologiques

En 2007, le marché des produits alimentaires issus de l’agriculture biologique était évalué à 1,9 milliard d’euros, soit 1,2% du marché alimentaire total. Ce marché est en augmentation constante.

La consommation des produits biologiques

Si la consommation de produits biologiques en France est ancienne, elle a connu depuis les années 90 un fort développement. Le baromètre de consommation et de perception des produits biologiques réalisé en octobre 2007 montre que plus de 4 Français sur 10 consomment des produits bio au moins une fois par mois, 23% au moins une fois par semaine dont 6% tous les jours.

PRODUIRE BIO EN GIRONDE

Cette rubrique s’adresse particulièrement aux agriculteurs qui y trouveront des réponses et des orientations pour leur projet de conversion.

Les agriculteurs bio en Gironde

Les producteurs

En Gironde, en 2008, 261 exploitations pratiquaient l’agriculture biologique (source Agence Bio)

Les surfaces engagée en AB ou en conversion s’élèvaient à 5 648 ha soit plus de 2 % de la SAU départementale.

En comparaison, en Aquitaine, 2 % de la SAU engagée et en France, 2,12 % de la SAU engagée.

Occupation des surfaces en Gironde

Nombre d’hectares en production bio ou en conversion

Année 2008 2007 Progression

Vigne 2782 2191 21%

Fourrages 1474 1252 15%

Autre 516 515 0%

Céréales 316 329 -4%

Fruits 283 230 19%

Oléagineux 171 168 2%

Légumes 66 63 5%

Protéagineux 40 45 -13%

TOTAL 5648 4793

Le cheptel bio en Gironde

276 vaches allaitantes

191 brebis viande

un nombre restreint de vaches laitières, chèvres, poules pondeuses, poulets de chair.

Règlement de la production bio

Origine de la règlementation
Source : Ministère de l’agriculture et Agence BIO

Les principes de l’agriculture biologique ont été introduits en France après la seconde guerre mondiale. Sa première officialisation remonte à la loi d’orientation agricole (LOA) de 1980 et le terme " agriculture biologique " apparaît en 1991 dans un règlement européen qui reconnaît officiellement ce mode de production (règlement CEE 2092/91 du 24 juin 1991). Une nouvelle règlementation européenne est entrée en vigueur au 1er janvier 2009. Elle réaffirme les grands principes de l’agriculture biologique : gestion durable de l’agriculture, respect des équilibres naturels et de la biodiversité et promotion des produits de haute qualité dont l’obtention ne nuit ni à l’environnement, ni à la santé humaine, ni à la santé des végétaux, des animaux ou à leur bien-être. Ainsi, le 1er janvier 2009, le règlement (CE) n°834/2007 a remplacé le règlement (CEE) n°2092/91 modifié. Ce nouveau règlement est complété par le règlement (CE) n°967/2008 reportant au 1er juillet 2010 la date d’application relative à l’étiquetage des produits. Enfin, le règlement (CE) n°889/2008 (articles et annexes) en définit les principales modalités d’application.

Téléchargez la règlementation de la production biologique

pdfLe règlement (CE) 834/2007 [pdf - 245Ko]

pdfLe règlement (CE) 967/2008 [pdf - 37Ko]

pdfLe règlement (CE) n°889/2008 : articles [pdf - 322Ko]

pdfLe règlement (CE) n°889/2008 : annexes [pdf - 371Ko]

Pour une info actualisée sur la réglementation de l’AB et l’identification des produits biologiques, veuillez vous référer au Site de l’Agence Bio.

Toutefois, d’après la Fédération Nationale d’Agriculture Biologique (FNAB) cette nouvelle règlementation européenne qui remplace la règlementation française sur les productions animales (CCREPAB-F) représente un recul dans les exigences de qualité et n’est pas satisfaisante. C’est pourquoi elle a initié le lancement d’une marque collective : Bio Cohérence.

Lien vers le Site de Bio Cohérence

Fiches règlementaires
La FNAB a publié des pochettes de fiches explicatives concernant le nouveau dispositif règlementaire européen concernant l’agriculture biologique. Avec une approche claire et pédagogique des nouveaux textes, elle propose une pochette de 11 fiches thématiques.

• Productions végétales

• OGM

• Cadre général de l’élevage

• 6 Fiches spécifiques à lire en complément de « Cadre général de l’élevage »

• Apiculture

• Les produits autorisés en bio

Ces fiches sont destinées aussi bien aux agriculteurs biologiques qu’aux candidats à la conversion. Elles seront utiles aux animateurs et conseillers, et peuvent également servir de support de formation.

pdfTéléchargez le bon de commande des fiches FNAB [pdf - 158Ko]

Contrôles et identifiants des produits bio

Le contrôle de la production biologique
Pour être commercialisé comme issu de l’agriculture biologique, tout produit doit avoir été contrôlé et certifié par un organisme de contrôle agréé par les pouvoirs publics. A ce jour, les six organismes de contrôle agréés en France sont Aclave, Agrocert, Ecocert, Qualité France, SGS et Ulase.

pdfTéléchargez les coordonnées des OC agréés. [pdf - 23Ko]

Tout opérateur (agriculteur, préparateur, distributeur ou importateur) doit également déclarer son activité chaque année auprès des pouvoirs publics. Depuis 2003, cette notification se fait via l’Agence BIO (voir ci-dessous).

Le ou les contrôle(s) annuel(s) (qui peuvent aller jusqu’à 4 ou 5 pour des produits transformés) portent sur l’ensemble du système de production : parcelles agricoles, lieux de stockage, transformation, comptabilité matière, conformité des recettes et produits correspondants, garanties données par les fournisseurs, étiquettes… Des prélèvements pour analyse peuvent être effectués afin de vérifier la non utilisation de produits interdits (pesticides, OGM…). Un certificat est délivré par l’organisme certificateur pour les produits jugés conformes à la règlementation en vigueur au vu des résultats des contrôles.

Pour les agriculteurs, les coûts de certification peuvent être pris en charge dans leur totalité, pendant cinq ans, par le Conseil Régional d’Aquitaine ou en partie par le Conseil Général de Gironde (voir rubrique aides aux producteurs).

Pour en savoir plus :

pdfTéléchargez la lettre d’info de l’Agence bio « Du Contrôle à la Certification, la bio : des garanties à tous les stades des filières » [pdf - 1.5Mo]

La notification
La notification est une déclaration d’activité annuelle que doit remplir tout opérateur en agriculture biologique. Depuis 2003, sa gestion est assurée par l’Agence BIO pour le compte du ministère en charge de l’agriculture. A compter de 2008, il est possible de se notifier soit en ligne, soit par courrier.

Pour en savoir plus sur la notification, veuillez consulter la rubrique « se notifier » sur le site de l’Agence BIO

La marque AB
D’utilisation volontaire, la marque AB permet aux professionnels qui le désirent et qui respectent ses règles d’usage d’identifier de manière spécifique leurs produits. Elle guide le consommateur et facilite son choix grâce à une reconnaissance visuelle rapide. Propriété exclusive du ministère français en charge de l’agriculture qui en définit les règles d’usage, la marque AB garantit à la fois :

Téléchargez les règles d’usage de la marque AB

Depuis le 1er janvier 2008, l’Agence Bio est officiellement en charge de la gestion de la marque AB sur les supports de communication. Les organismes certificateurs demeurent en charge des autorisations d’utilisation sur les étiquetages (marque AB de certification).

Téléchargez le formulaire de demande d’utilisation de la marque AB sur les supports de communication

Le logo européen
Le logo européen “agriculture biologique” a pour objet d’aider les consommateurs à repérer les produits biologiques. Sa présence sur l’étiquetage assure le respect du règlement sur l’agriculture biologique de l’Union européenne, qui, nous le rappelons, est identique au règlement français, depuis le 1er janvier 2009. Il peut être appliqué sur les produits qui : contiennent au moins 95% d’ingrédients issus du mode de production biologique, sont conformes aux règles du système officiel de contrôle et certification, portent le nom du producteur, du préparateur ou du distributeur et le nom ou le code de l’organisme de certification. La présentation du logo européen, actuellement facultative, deviendra obligatoire le 1er juillet 2010 pour les produits alimentaires préemballés, un nouveau logo devant être défini d’ici là. Il restera facultatif pour les produits importés. Il devra être accompagné de l’indication du lieu de production des matières premières agricoles : «Union européenne», «hors Union européenne» ou du nom du pays. Les logos nationaux et privés pourront toujours être utilisés.

Règles d’étiquetage des produits biologiques
L’étiquetage des produits biologiques est une donnée fondamentale, un outil de transmission de la confiance au consommateur, pour lequel les mentions portées sur l’emballage constituent la principale source de renseignements et de transparence. Le respect des règles générales d’étiquetage s’impose. Mais la spécificité du mode de production biologique exige également le respect des mentions spécifiques minimum suivantes : La référence au mode de production « Agriculture Biologique » : seuls les produits comportant au moins 95% d’ingrédients biologiques ont droit au logo AB et au logo européen. Le nom et/ou le numéro d’agrément de l’organisme certificateur.

Se former à l’agriculture biologique

Vous avez un projet d’installation en agriculture biologique :

-> voir Formations initiales

Vous êtes déjà producteur et souhaitez vous convertir à l’AB :

-> voir Formations continues

Les démarches d’une conversion à l’AB

Le chemin vers la conversion à l’agriculture biologique se fait en plusieurs étapes, plus ou moins longues en fonction de chaque histoire, des motivations individuelles : s’informer, se former, se certifier et enfin se notifier.

S’informer
Etape indispensable, elle peut prendre la forme de prises de contact avec des professionnels compétents, de rencontre avec des producteurs biologiques, de visites d’exploitation. La documentation est importante, mais c’est avant tout une phase de contacts, de discussions.

Agrobio Gironde peut vous aider en vous mettant en relation avec des producteurs bio proches techniquement et/ou géographiquement de votre ferme. Cela permet généralement d’avoir une meilleure idée, de manière très concrète, de ce qu’est la production en agriculture biologique.

Se former
Pour s’installer ou pour se lancer dans un nouveau projet qui requiert des connaissances spécifiques, la formation est un élément essentiel du parcours vers la conversion.

Consulter la rubrique « Se former »

Se faire conseiller
Tout changement de système d’exploitation comporte des risques, aussi minimes soient-ils. La conversion à l’agriculture biologique n’échappe pas à cette règle, aussi, des techniciens sont à votre service pour vous aider à réaliser cette étape cruciale dans les meilleures conditions (techniques, financières, personnelles), pour vous conseiller sur la manière de minimiser les risques encourus, pour vous aider à vous y retrouver dans les démarches administratives à effectuer. Consultez la rubrique “Nos services aux agriculteurs”.

Se notifier
C’est la première étape administrative de votre conversion.

Tous les opérateurs bio ont pour obligation de se « notifier » chaque année auprès de l’Agence Bio. Il s’agit simplement de contacter l’agence et de demander un formulaire, de le remplir et de le retourner à cette même Agence. Le but de cette opération est principalement statistique. Il permet également d’éditer un annuaire professionnel en ligne (voir www.agence-bio.org). Vous pouvez aussi effectuer en ligne la notification. C’est une obligation réglementaire, qui vous permettra de toucher les aides.

Se certifier
Afin d’être reconnu agriculteur biologique, vous devez faire attester que vos pratiques sont en conformité avec la règlementation. C’est ce qu’on appelle la certification. Les Organismes de Contrôle, auditeurs privés indépendants, ont la charge de réaliser les contrôles et de vous remettre les attestations et certificats. Leur prestation donne lieu à une facturation. Avant d’être reconnu (et vendu) sous l’appellation “issu de l’agriculture biologique”, vos surfaces et cheptels vont devoir traverser une période de conversion allant de 6 mois à 3 ans selon la production et selon la conduite antérieure desdites productions. Pendant cette période, la plupart des produits vont être conduits en bio mais vendus en circuits non bio. Pour compenser le manque à gagner qui en résulte, des dispositifs d’aides publiques existent (aide à la conversion, crédit d’impôt, etc.).

Consultez la rubrique « Les aides aux producteurs »

A partir du moment ou l’Organisme de contrôle a attesté de votre début d’engagement, votre droit à bénéficier des aides à la conversion est ouvert jusqu’au 15 mai suivant. N’hésitez pas à nous contacter avant de vous engager auprès d’un Organisme de Contrôle afin de réaliser les démarches dans le bon ordre et de bénéficier des aides auxquelles vous avez droit. Une fois votre décision prise, votre organisme certificateur pourra vous accompagner dans vos démarches pour une meilleure connaissance de la réglementation.

Bon à savoir : 100% du montant du contrôle est pris en charge par le Conseil Régional ou en partie par le Conseil Général de Gironde. Lien vers la rubrique aides.

Agrobio Gironde vous accompagne pas à pas dans votre projet, que ce soit dans votre réflexion personnelle sur la conversion de votre exploitation ainsi que sur sa faisabilité technique et économique, dans vos questionnements sur les débouchés, etc. Il vous appuie également dans le montage de vos dossiers administratifs. N’hésitez pas à nous contacter.

Les aides financières

Les aides nationales

  1. L’aide à la conversion à l’agriculture biologique –mesure agro environnementale
    Depuis 2006, la conversion à l’agriculture biologique est subventionnée par l’Etat et l’Europe, sous la forme d’une Mesure Agro Environnementale (MAE). L’aide est liée à la surface et variable selon la culture implantée. La MAE (mesure agri-environnementale) Conversion à l’Agriculture Biologique (CAB) permet d’obtenir une aide à l’hectare durant 5 ans. Elle doit être demandée la première année de conversion. Elle a vocation à compenser la perte de revenus pendant les premières années du passage en agriculture biologique, lorsque les rendements diminuent et que les produits ne peuvent pas encore être valorisés commercialement en bio. Son montant dépend du type de culture :

Maraîchage, arbo 900 € / ha / an

Légumes plein champs, vigne, PPAM 350 € / ha /an

Cultures annuelles 200 € / ha /an

Prairies (avec animaux en conversion) 100 € / ha /an

Plafond par exploitation : En Aquitaine, le plafond de 7 600€/an/exploitation a été augmenté à 20 000€ en 2009. Ce plafond sera revu en 2010.

Pour les surfaces engagées en bio à compter du 16 mai 2009 le dossiers d’aide sera à déposer début mai 2010.

Agrobio Gironde vous aides à monter ce dossier un peu complexe (nous contacter). Cette aide MAE-CAB n’est pas cumulable avec le crédit d’impôt.

  1. L’aide au maintien de l’agriculture biologique - mesure agro environnementale
    Cette aide a été activée en Gironde en 2009. Elle a vocation à prendre le relais de l’aide MAE-CAB (conversion) pour encourager les producteurs dans leur activité en agriculture biologique. Elle est versée après la période de conversion, pendant 5 années d’engagement en MAE-MAB. Les montants sont les suivants

Maraîchage 600 € / ha / an

Légumes p. champs, vigne, arboriculture et PPAM 150 € / ha /an

Cultures annuelles 100 € / ha /an

Prairies (avec animaux en conversion) 80 € / ha /an

Plafond par exploitation : 5 000 €/an pour le couvert vigne et 7 600 €/an pour les autres couverts. Cette aide MAE-maintien n’est pas cumulable avec le crédit d’impôt

  1. Aide de l’Etat : Le crédit d’impôt
    Rappel : aide non cumulable avec la MAE-CAB (conversion) ou la MAE-maintien.

Il s’agit d’une aide nationale aux producteurs biologiques accessibles à la plupart des agriculteurs engagés, qu’ils soient au forfait ou au réel, imposables ou non.

Pour l’exercice 2009, que vous déclarez en 2010, le montant est doublé. Il est composé d’une part fixe de 2400 € à laquelle s’ajoute 400 € par hectare supplémentaire dans la limite de 4 hectares (1600 € max).

Pour être éligible à ce crédit d’impôt, il faut :

Les aides régionales

  1. L’aide chèque conseil pour l’agriculture biologique
    Le Conseil Régional d’Aquitaine peut vous accorder cette aide sur les coûts de diverses prestations liées à votre projet ou votre activité en agriculture biologique, y compris pour la phase de « pré conversion ». Le prestataire doit être agréé par le Conseil Régional pour les chèques conseil bio. Agrobio Gironde est agréé. La prise en charge est de 80% du montant HT de la prestation avec un plafond de 3 000 euros sur trois ans.

  2. L’aide certification agriculture biologique
    Il s’agit d’un remboursement des frais de certification, pendant cinq ans et pour un maximum de 500 euros/an.

  3. Transformation à la ferme
    Aide du Conseil Régional sur des investissements dans le cadre d’un projet de transformation à la ferme pour les producteurs biologiques (y compris la vinification). Elle prend en charge 40% des investissements avec un plafond d’investissements de 50 000 euros, l’aide pouvant être accordée une fois par exploitation sur une période de 3 ans.

  4. Aide à l’installation
    La prime régionale à l’installation hors cadre familial sera majorée de 2000 € pour les bio. Il s’agit d’une aide à l’investissement pour les agriculteurs qui s’installent hors cadre familial. L’aide couvre 40% max des dépenses HT éligibles d’investissements réalisés, et peut atteindre 7000 à 9000€ en fonction du statut de nouvel installé (dotation JA ou non).

Contacter M Lazarini pour l’instruction :
Bernard.Lazarini@aquitaine.fr
Tél. : 05 57 57 82 70

Autres aides
Selon votre production ou vos projets, vous pouvez bénéficier d’autres aides, non réservées à la production biologique

Pour vous renseigner contactez Marion Stannard

L’agriculture biologique en pratique

Télécharger notre Guide technique conversion en viticulture : Partie 1 - Partie 2.

Télécharger notre Guide technique conversion en élevage.

Télécharger notre Guide technique conversion en maraîchage.

Télécharger notre Guide technique conversion en grandes cultures.

Visitez une ferme bio

Les fermes de démonstration en agriculture biologique
Vous êtes agriculteur ou futur agriculteur, technicien ? Des producteurs biologiques d’Agrobio Gironde font partie du réseau régional des fermes de démonstration en agriculture biologique. Ils vous reçoivent gratuitement sur leur ferme pour transmettre leur savoir-faire et expérience et répondre à vos questions. Les visites sont individuelles ou collectives. En Gironde, 9 fermes font partie du réseau

Pour visiter une ferme de démonstration contactez Marion Stannard Les visites sont sur rendez-vous.

Adhérez à Agrobio Gironde

En 2012, Agrobio Gironde rassemble 200 producteurs en agriculture biologique : viticulture, élevage, maraîchage, grandes cultures, etc.

Vous pouvez nous rejoindre si vous exercez une activité agricole faisant l’objet d’une certification AB (ou conversion) ou alors si vous êtes en route vers la conversion à l’agriculture biologique.

Ainsi vous ferez partie d’un réseau dynamique, diversifié et solidaire de producteurs biologique et vous bénéficierez :

L’adhésion est à l’année civile. Téléchargez notre bulletin d’adhésion pour l’année 2013.

NOS SERVICES AUX AGRICULTEURS

Les compétences et l’expérience d’Agrobio Gironde au service des producteurs
Toutes productions confondues :

Services aux viticulteurs :

Services aux maraîchers :

CONSOMMER BIO EN GIRONDE

Pourquoi consommer bio ?

La consommation des produits biologiques est en forte croissance : recherche de sécurité alimentaire, soucis de préserver l’environnement, etc. Les motivations sont diverses.

L’institut de recherche suisse FiBL vous présente “90 arguments en faveur de l’agriculture biologique”.

Pour le consommateur lui même, la Fédération Nationale d’Agriculture Biologique nous explique que les produits biologiques constituent une alimentation saine et exempte d’OGM.

90 ARGUMENTS EN FAVEUR DE LA BIO

Pourquoi les produits biologiques rencontrent t’ils un succès croissant ?
Les réponses sont multiples :

· Meilleure traçabilité

· Plus nutritifs

· Absence d’OGM

· Bien être animal

· Protection de l’environnement

· Etc.

L’institut de recherche Suisse FiBL a recensé les arguments en faveur de l’agriculture biologique, avec des résultats d’études et des références bibliographique.

pdfTéléchargez la brochure de 16 pages « 90 arguments en faveur de l’agriculture biologique », édition 2007. [pdf - 215Ko]

Contactez le FiBL :

Institut de recherche de l’agriculture biologique (FiBL)

Ackerstrasse, Postfach, CH-5070 Frick, Suisse

Tél 0041 62 865 72 72

www.fibl.org

LES BÉNÉFICES POUR LE CONSOMMATEUR

Une alimentation saine

En limitant au maximum la présence de résidus chimiques de synthèse dans les plantes ainsi que les additifs divers ajoutés aux produits lors de leur transformation, les opérateurs de la filière agrobiologique entendent proposer au consommateur des aliments sains et équilibrés. Les animaux élevés selon le mode de production biologique sont nourris à plus de 90% avec des aliments biologiques. Ils doivent avoir accès à des parcours en plein air et disposer d’un confort satisfaisant. La prévention est de règle et les animaux sont soignés en priorité à l’aide de thérapeutiques douces.

Une garantie sans OGM

Afin de s’affranchir de tout risque de pollution génétique ou de déséquilibre causé par la présence d’OGM, l’agriculture biologique a inscrit dans ses cahiers des charges l’interdiction absolue d’utiliser les Organismes Génétiquement Modifiés. Appliquant jusqu’au bout le principe de précaution, l’agriculture biologique interdit l’utilisation de produits conventionnels (dans les 10% autorisés pour l’alimentation animale ou les produits préparés) quand ils présentent un risque. C’est pourquoi seule l’agriculture biologique peut offrir au consommateur une «sécurité génétique» maximale pour les produits qui en sont issus. Par ailleurs, elle permet aux producteurs de s’affranchir des intérêts commerciaux ayant pour but l’appropriation du vivant. L’agriculture biologique est une obligation stricte de moyens. Elle est sous-tendue par une volonté de gestion stricte du vivant. Elle est donc par essence une production de qualité. Elle ne peut cependant pas s’affranchir des pollutions extérieures ou résiduelles des sols.

CONTACT

Agrobio Gironde
Centre Emeraude 1 – Cidex 30
61/69 rue Camille Pelletan
33 150 CENON
Téléphone 05 56 40 92 02
(accueil téléphonique tous les jours entre 8h30 et 12h30)
Fax 05 56 32 85 38